Colombes à feu et à sang !
Non, je plaisante ! Espérons au moins que ça enrayera la hausse de l'immobilier !
Je voulais simplement revenir sur les quelques voitures qui ont brûlé ces dernières nuits du côté des Grèves.
Je n'ai pas la solution, mais on est bien obligé de faire le lien entre la situation actuelle et celle de tous les jours depuis des années dans les quartiers dits sensibles. Pour reprendre ce que je disais dans d'autres messages, il n'y a aucune mixité sociale. Sur Colombes, on ne mélange pas les tours de logements sociaux avec les pavillons. Pas plus de mixité donc dans les écoles. Pas non plus dans les collèges, où l'on laisse Dunant dans un état pitoyable pendant que l'on reconstruit d'abord des collèges pour les autres quartiers. Le taux de chômage est également bien plus élevé qu'ailleurs. En gros, pour schématiser, on n'est plus dans la même ville. Tout ce qui est fait concerne les autres. Tous ceux qui le peuvent quittent ces cités, y abandonnant que ceux qui n'ont pas d'autre possibilité.
Tant que l'on n'améliorera pas le sort de ces quartiers, on n'aura pas le droit de s'étonner qu'ils puissent en avoir assez d'être stigmatisés.
On ne parle de ces quartiers que pour en dire du mal. Jamais on n'évoque les actions quotidiennes des animateurs, des centres sociaux (aux Fossés Jean comme aux Grèves) Pareil pour les écoles, à force de caricaturer, on ne croit ces établissements fréquentés que par une horde de voyous illettrés. Comme si 60% des élèves de Dunant n'obtenaient pas leur brevet en fin de 3ème. Comme si beaucoup d'entre eux n'allaient pas en seconde générale par la suite.
Enfin, dernière remarque, on n'avance pas assez (à mes yeux) le côté suicidaire des actes de ces dernières nuits. Les voitures, les bus, les écoles brûlées (pas à Colombes pour ces derniers exemples) le sont toujours autour des cités. Les perdants sont donc encore et toujours les habitants de ces cités.
C'est de reconnaissance, de respect et d'attention régulière qu'ont besoin ces quartiers. Les rapaces qui ne les évoquent que quand ça va mal ne font qu'attiser le feu.
Je voulais simplement revenir sur les quelques voitures qui ont brûlé ces dernières nuits du côté des Grèves.
Je n'ai pas la solution, mais on est bien obligé de faire le lien entre la situation actuelle et celle de tous les jours depuis des années dans les quartiers dits sensibles. Pour reprendre ce que je disais dans d'autres messages, il n'y a aucune mixité sociale. Sur Colombes, on ne mélange pas les tours de logements sociaux avec les pavillons. Pas plus de mixité donc dans les écoles. Pas non plus dans les collèges, où l'on laisse Dunant dans un état pitoyable pendant que l'on reconstruit d'abord des collèges pour les autres quartiers. Le taux de chômage est également bien plus élevé qu'ailleurs. En gros, pour schématiser, on n'est plus dans la même ville. Tout ce qui est fait concerne les autres. Tous ceux qui le peuvent quittent ces cités, y abandonnant que ceux qui n'ont pas d'autre possibilité.
Tant que l'on n'améliorera pas le sort de ces quartiers, on n'aura pas le droit de s'étonner qu'ils puissent en avoir assez d'être stigmatisés.
On ne parle de ces quartiers que pour en dire du mal. Jamais on n'évoque les actions quotidiennes des animateurs, des centres sociaux (aux Fossés Jean comme aux Grèves) Pareil pour les écoles, à force de caricaturer, on ne croit ces établissements fréquentés que par une horde de voyous illettrés. Comme si 60% des élèves de Dunant n'obtenaient pas leur brevet en fin de 3ème. Comme si beaucoup d'entre eux n'allaient pas en seconde générale par la suite.
Enfin, dernière remarque, on n'avance pas assez (à mes yeux) le côté suicidaire des actes de ces dernières nuits. Les voitures, les bus, les écoles brûlées (pas à Colombes pour ces derniers exemples) le sont toujours autour des cités. Les perdants sont donc encore et toujours les habitants de ces cités.
C'est de reconnaissance, de respect et d'attention régulière qu'ont besoin ces quartiers. Les rapaces qui ne les évoquent que quand ça va mal ne font qu'attiser le feu.