40 ans !

Publié le par Fabrice Guillet

40ans.jpeg Hier, je suis passé au 40ème anniversaire du Centre Social et Culturel du Petit Colombes, au Tapis Rouge.

Entre les discours des anciens présidents dans les années 60 et les photos affichées, tout cela avait un côté déprimant. Imaginez un peu, un besoin d'action dans le quartier qui existe avant même ma naissance…

et aujourd'hui, 40 ans plus tard, peut-on seulement croire qu'il n'y a plus besoin d'acteurs sociaux dans le quartier ?  Quand on voit les moyens restreints (ne serait-ce que pour organiser cet anniversaire), les maigres possibilités…  Comment pourrais-je ne pas avoir trouvé cela déprimant ?

Bon, bien sûr, il y avait des moments plus amusants, comme l'équipe municipale se pressant derrière Mme le Maire lorsque celle-ci faisait son discours… à l'exception d'une élue (et candidate dans la circonscription) appartenant à l'UDF et donc pas assez proche pour avoir le droit à l'arrière plan. J'aime bien  me mettre un peu à l'écart et regarder. C'est toujours intéressant !

 

PS : Allez, je parle de moi… Puisque je parle du CSC du Petit Colombes, je fais partie du conseil d'administration depuis 2 jours maintenant. Je n'étais pas candidat au début de la semaine, élu vendredi… Ca rigole pas ! Il ne me reste plus qu'à comprendre ce que l'on attend de moi !

Publié dans Vie locale

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Il y a quarante ans, le CSC avait un côté pionnier. Il y avait un bidonville sur le quartier, l’habitat était souvent insalubre, la population composée d’ouvriers et d’employés aux conditions de vie difficile parce que pauvres.Quarante ans plus tard, l’habitat a changé, le quartier a vécu une formidable mutation en terme d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Les transports et services publics existent. Cependant, la pauvreté est toujours présente, plus sur ce quartier que d’autres quartiers de la ville, le nombre de chômeurs est plus important ici qu’ailleurs, les travailleurs précaires sont pléthore, les allocataires de différentes prestations sociales est important. Bref, les besoins, en terme d’aide, de soutien, d’écoute mais également d’offre d’activité, d’ouverture culturelle, de rencontre, d’échanges, de partage sont immenses. Le CSC dispose t-il des moyens pour atteindre ses objectifs ? Quels priorités accorde t-on aux structures telles que le CSC pour poursuivre ses missions, notamment envers les plus démunis ? Ne donne t-on pas juste assez, pour permettre aux gens de rester la tête hors de l’eau et éviter les débordements sociaux ? Quel rôle un CSC sur le quartier peut-il jouer dans la rencontre entre les différentes catégories sociales.Voici des questions, parmi tant d’autres, auxquelles j’aimerais que l’on me donne un jour des réponses.
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