Après la réunion "Dunant"
Allez, je prends cinq minutes pour faire un rapide compte rendu de la réunion de mercredi soir à propos du collège Henri Dunant.
A la tribune, des représentants d'associations de parents d'élèves de Dunant et d'Henri Martin (dont moi, malheureusement !), une maman de collégienne et deux élèves de Dunant.
Dans le public, une bonne cinquantaine de personnes. Parmi elles, des parents de collégiens, d'enfants scolarisés en primaire et hésitant pour l'avenir de leurs enfants, la principale du collège, sa conseillère principale d'éducation, un professeur, des directrices d'écoles élémentaires du quartier, des citoyens concernés par la vie de leur quartier
Bon, d'accord, il faut aussi les mentionner Etaient également venus Mme le Maire (que nous avions officiellement invitée), M. Sarre, conseiller général du canton (lui aussi officiellement invité) et Mme Fritsch, troisième conseillère générale de Colombes, sur le canton nord-est.
Comme nous le redoutions, le côté politicien est apparu (il fallait me voir avec mon pauvre micro, tentant en vain d'interrompre un accrochage peu constructif et digne du conseil municipal !).
Concernant la discussion elle même, je crois que nous avons rassuré les parents sur ce qui se passait à l'intérieur de Dunant. Les interventions de parents ou de professeurs ont montré qu'il y régnait une discipline appropriée et que ceux qui voulaient travailler y parvenaient parfaitement sans être perturbés par d'éventuels gêneurs.
La violence qui inquiète les parents se présente hors du collège, alors que certains adolescents, livrés à eux mêmes, traînent dans le quartier. Mais le problème n'est pas inhérent à Dunant. C'est une question sociale, qu'il faut en effet régler.
Et on sait que les sorties de collèges sont problématiques partout, comme on l'a entendu dire de la même manière dans les alentours de Lakanal ou de Moulin Joly.
Mme le Maire a d'ailleurs répondu qu'elle avait réparti "ses" policiers municipaux en fonction des urgences et que dans ce domaine, les 2 collèges que je viens de citer avaient davantage de problèmes que Dunant.
Quant aux résultats, j'ai tenté de signaler qu'ils n'étaient pas si monstrueux que la rumeur voulait bien le faire croire. Vous pouvez même le vérifier, ils sont disponibles (avec d'autres informations sur le collège) sur le site de l'académie de Versailles.
Enfin, la question de la reconstruction a été abordée Tout le monde a reconnu qu'une ouverture en septembre 2010 pour le "nouveau Dunant" est trop tardif. Et c'est là qu'on eu lieu les escarmouches, Mme Gouéta expliquant qu'on ne pouvait faire mieux, même si elle l'aurait souhaité
Il faut que tout le monde se mobilise et tente de peser pour faire de cette décision "politique" une question primordiale pour la vie du quartier. Nous nous sommes engagés à intervenir, d'autres l'ont déjà fait On n'a pas le droit de laisser faire sans rien dire.
Cette réunion était une première étape, espérons qu'elle sera suivie d'effets. Nous continuerons à nous mobiliser en faveur du collège Henri Dunant en poursuivant notre travail d'information auprès des parents du quartier (y compris ceux de Buffon, de l'autre côté du Boulevard).
A la tribune, des représentants d'associations de parents d'élèves de Dunant et d'Henri Martin (dont moi, malheureusement !), une maman de collégienne et deux élèves de Dunant.
Dans le public, une bonne cinquantaine de personnes. Parmi elles, des parents de collégiens, d'enfants scolarisés en primaire et hésitant pour l'avenir de leurs enfants, la principale du collège, sa conseillère principale d'éducation, un professeur, des directrices d'écoles élémentaires du quartier, des citoyens concernés par la vie de leur quartier
Bon, d'accord, il faut aussi les mentionner Etaient également venus Mme le Maire (que nous avions officiellement invitée), M. Sarre, conseiller général du canton (lui aussi officiellement invité) et Mme Fritsch, troisième conseillère générale de Colombes, sur le canton nord-est.
Comme nous le redoutions, le côté politicien est apparu (il fallait me voir avec mon pauvre micro, tentant en vain d'interrompre un accrochage peu constructif et digne du conseil municipal !).
Concernant la discussion elle même, je crois que nous avons rassuré les parents sur ce qui se passait à l'intérieur de Dunant. Les interventions de parents ou de professeurs ont montré qu'il y régnait une discipline appropriée et que ceux qui voulaient travailler y parvenaient parfaitement sans être perturbés par d'éventuels gêneurs.
La violence qui inquiète les parents se présente hors du collège, alors que certains adolescents, livrés à eux mêmes, traînent dans le quartier. Mais le problème n'est pas inhérent à Dunant. C'est une question sociale, qu'il faut en effet régler.
Et on sait que les sorties de collèges sont problématiques partout, comme on l'a entendu dire de la même manière dans les alentours de Lakanal ou de Moulin Joly.
Mme le Maire a d'ailleurs répondu qu'elle avait réparti "ses" policiers municipaux en fonction des urgences et que dans ce domaine, les 2 collèges que je viens de citer avaient davantage de problèmes que Dunant.
Quant aux résultats, j'ai tenté de signaler qu'ils n'étaient pas si monstrueux que la rumeur voulait bien le faire croire. Vous pouvez même le vérifier, ils sont disponibles (avec d'autres informations sur le collège) sur le site de l'académie de Versailles.
Enfin, la question de la reconstruction a été abordée Tout le monde a reconnu qu'une ouverture en septembre 2010 pour le "nouveau Dunant" est trop tardif. Et c'est là qu'on eu lieu les escarmouches, Mme Gouéta expliquant qu'on ne pouvait faire mieux, même si elle l'aurait souhaité
Il faut que tout le monde se mobilise et tente de peser pour faire de cette décision "politique" une question primordiale pour la vie du quartier. Nous nous sommes engagés à intervenir, d'autres l'ont déjà fait On n'a pas le droit de laisser faire sans rien dire.
Cette réunion était une première étape, espérons qu'elle sera suivie d'effets. Nous continuerons à nous mobiliser en faveur du collège Henri Dunant en poursuivant notre travail d'information auprès des parents du quartier (y compris ceux de Buffon, de l'autre côté du Boulevard).